Faith

2011


Brunoy, Eglise Saint-Médard



Performance musicale et installation vidéo basée sur le montage de Sidwalk
Deux montages en boucle.

Programme du vidéo-concert
Olivier Innocenti, Sonde 1.1 (accordéon de concert bayan)
Cette pièce acoustique composée en référence à Des ténèbres à la lumière d’Edison Denisov rend compte, de façon symbolique, d’une quête spirituelle vers la lumière et met en scène, dans de subtils corps à corps instrumentaux la résistance aux forces des ténèbres, les épreuves de la vie, l’écoute d’un monde intérieur qui fait directement écho à celui du personnage représenté dans le montage vidéo projeté dans l’église.

François Couperin, Huit pièces (bandonéon, arrangement Olivier Innocenti)
En référence à l’atmosphère particulière du montage, Olivier Innocenti a sélectionné huit pièces placées sous le signe de la retenue, de la grâce et de la tendresse qui manifestent du plus vif pouvoir expressif du compositeur. Du plus secret, au plus intime entre rêveries et gravité, ces compositions portant notamment pour titres Les Ombres errantes, La Mystérieuse ou La Visionnaire s’inscrivent à une période charnière où l’art de Couperin commence à avoisiner celui de Jean Sébastien Bach.

Olivier Innocenti, Sonde 1.2 (traitement de sons assisté par ordinateur)
Sept compositions en temps réel exploitent ici les propriétés acoustiques que l’atmosphère spirituelle du Sanctuaire offre à l’auditeur pour proposer un prolongement subtil à la démarche introspective proposée au sein du dispositif vidéo. Les centaines de sons utilisés proviennent d’instruments acoustiques ou électroniques captés en studio par des microphones et assujettis à une variété de transformations, manipulations et traitements du signal via un ordinateur. Les technologies MIDI associées aux logiciels d’échantillonnage VSTI permettent de réaliser superpositions, transformations de tonalité, de timbres, de spatialisation et d’orchestrations – soit autant de modulations créant l’illusion d’une modification de l’acoustique de l’église et la réalisation d’une densité sonore d’un grand nombre de musiciens propice à différentes sortes d’improvisations sur des langages interculturels créant un environnement sonore puissant, aérien, minimaliste, orchestral. Des effets de timbres consacrent la vison du passé à travers le prisme de la modernité.

Olivier Innocenti, Sonde (accordéon de concert bayan)
Solo instrumental se référant au langage de Sofia Gubaîdulina et plus précisément à sa célèbre partita Les Sept Paroles du Christ pour bayan, violoncelle et orchestre à cordes. L’atmosphère de la pièce évolue progressivement vers une agitation intérieure qui rappelle l’attitude de la dormeuse au sein du montage vidéo avant de céder place à des sonorités liturgiques, en référence au parcours du visiteur dans l’église et les découvertes successives qu’il effectue au fil de ses déambulations.

Jean Sébastien Bach, Chaconne en Ré mineur et Sinfonia n°9 (accordéon de concert bayant) L’accordéon, instrument à anches libres, proche de l’orgue, est prédestiné, mieux que tout autre
instrument à clavier, à moduler les sonorités et à restituer le crescendo et le diminuendo de ces pièces qui épousent les changements de rythme du montage vidéo. Les différentes possibilités de registration des claviers de jeu de l’accordéon suggèrent une solution médiane entre le clavecin, l’orgue et le piano forte. Dans cette perspective l’instrument s’ouvre dans une dimension nouvelle.

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